Louise Ngandu [Mikanda]

Elle est née à Lubumbashi en RDC, elle vit à Bruxelles depuis 1982.
Elle est politologue et experte en Management public.
Elle défend la cause des femmes depuis plus de 25 ans.
Elle est présidente de « Aire de femmes », cofondatrice et présidente d’honneur de l’Union des Femmes Africaines (UFA).
Elle a, entre autres, participé au processus de la création de la « Maison des Femmes au Burundi », participé au processus de négociation de paix dans la Région des Grands Lacs, ou encore à l’analyse du rôle des femmes dans les élections de 2006 et 2011 en RDC.
Elle a également ponctuellement participé de manière générale à l’analyse de la Gouvernance et du développement en Afrique…
Elle est lauréate du prix « femme de paix » en 2012.
Elle est parmi les femmes inspirantes en 2015 à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme africaine.
Elle reçoit le Prix « Femme d’exception » en 2019.
Certaines de ses citations sont prises en exemple: …Tant qu’il y aura des femmes opprimées et victimes d’iniquités, je serai debout avec elles pour revendiquer et participer à la construction d’une société de justice et de paix…
On peut dire d’elle, que c’est une femme Baobab. Elle est aujourd’hui notre invitée, Mme Louise Ngandu.

Monique Phoba [Lisolo]

Monique Mbeka Phoba est actuellement en écriture de son premier long-métrage: WANILO, qui traite des héritages culturels et symboliques conflictuels de la célèbre royauté d’Abomey, dans le Bénin contemporain.
Monique est d’origine congolaise et vit en Belgique, où elle gère la société de production RUMBACOM. Elle a réalisé une dizaine de documentaires et depuis 2013, s’est lancée dans la fiction avec un premier court métrage de fiction « Sœur Oyo », très largement diffusé.
Monique Mbeka Phoba a fondé en 2000 le festival de films LAGUNIMAGES du Bénin, qui a célébré ses 20 ans en 2020.
Elle est également l’auteur d’un recueil de poèmes « Yemadja », édité en 2009 aux éditions MABIKI et, d’une masterclass diffusée depuis 2015 et dénommée « La colonisation dans le cinéma belge: un tabou? »

Jeannette Munda [Mikanda]

Elle est née à Lubumbashi, dans la province de ce qu’on appelle aujourd’hui le Haut-Katanga.
C’est à partir de 2005 que son destin se déroule entre la RDC et la Belgique, où sa famille est installée.
En plus d’être une mère de 5 enfants, et une grand-mère de 13 enfants, cela ne l’empêche pas d’être fortement engagée dans la cause de la femme. Elle est animatrice de l’émission Parole de femmes à la radio Elikya, radio catholique de Kinhasa. Au sein de l’association Femmes dans la Bible et la religion, elle est engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Elle a été Prix de l’ambassadeur du livre 2019 du festival de la Bible (FELIBI) et présidente de l’association Moninga Muasi.
Elle a aussi écrit trois autres livres:
– Mal dans ma peau (1999)
– Les bonnes manières (2005)
– Bakaji M’mbantu (2008)
Son dernier livre en date, a pour titre « Désobéissance », il a été édité en 2021 aux Editions Mabiki.
C’est avec un grand plaisir que nous l’accueillons dans notre émission Mikanda: Elle s’appelle Jeannette Munda Tshibuabua Badibanga.

Gisèle Badibanga [Lisolo]

Le Docteur Gisèle Badibanga est dentiste, activité qu’elle assure principalement en privé mais aussi en milieu hospitalier. Elle est la secrétaire générale de l’asbl DC Racin et aussi directrice de Kuwa.
C’est en échangeant avec ses collègues de l’asbl DC Racin au sujet des richesses culturelles du Congo que Gisèle Badibanga arrive à ce constat étonnant: pas de centre culturel congolais à Bruxelles alors que la diaspora y est très importante.
Autre question, celle des jeunes afro-descendants qui vivent pour beaucoup une forme de malaise, parfois profond, en lien avec leur identité et leur couleur de peau. « Ils sont nés ici, ils ne sont pas tout à fait d’ici; quand ils rentrent là-bas, ils ne sont pas tout à fait de là-bas » explique Gisèle dans l’article qui lui est consacré sur Les Halles de Schaerbeek.

Soliris.brussels [Lisolo-special]

Soliris est la plateforme de soutien aux acteurs bruxellois de la solidarité internationale.
Créé en 2015 à l’initiative de quelques communes bruxelloises et conseils consultatifs de solidarité internationale, ce qui était initialement le Réseau régional bruxellois de Solidarité Internationale s’est transformé en une plateforme dont l’objectif est le soutien aux acteurs bruxellois et la mutualisation des actions des communes, de la Région bruxelloise, des associations, des organisations des diasporas, des acteurs de la coopération non gouvernementale et autres représentants de la société civile.
Un soutien particulier est prévu pour les organisations des diasporas en termes de renforcement de capacité et de diffusion de leurs activités.

Blaise Ndala [Mikanda]

Notre invité nous vient du Canada, pays dans lequel il est établi.
D’abord initié par son père, c’est durant ses études au Collège de la fraternité de Kikwit en RDC, qu’il attrape la passion de la lecture et de l’écriture. C’est parait-il en jouant dans une pièce de théâtre, que lui viendra sa seconde vocation pour le droit, dont il va suivre les études universitaires, et en faire sa profession. Il aime citer sa mère, à qui il doit les valeurs qui sont les siennes: la justice, mais aussi le dépassement de soi, l’abnégation, la loyauté.
A travers le roman, il interroge l’histoire et la mémoire du Congo, et invite à la réflexion, en alliant la réalité à la fiction. Il ajoute à cela une narration dont il a le secret, et qui fait de lui aujourd’hui l’un des plus grands romanciers du Congo. Il refuse cependant de limiter sa pensée. Il a un regard ouvert au monde, avec des sources d’inspirations qui viennent de tous les continents, de Sony Lansi Tabou, à Milan Kundera, en passant par Valentin-Yves Mudimbe, ou encore Fiodor Dostoïevski.
Le livre dont il fait actuellement la promotion « Dans le ventre du Congo », aborde l’histoire coloniale entre la Belgique et le Congo.
Notre invité se nomme Blaise Ndala.