Pépin Manjolo [Mikanda]

Originaire du Kasaï Central, Pépin Guillaume Manjolo dispose d’une maîtrise en droit de l’université de Caen et d’un doctorat des facultés universitaires Saint-Louis de Bruxelles.
2006 est l’année du retour en RDC où il devient « Maître Manjolo », au barreau de Kananga. Il va travailler pour le ministère des affaires étrangères et finira par devenir ministre d’Etat en charge de la Coopération internationale, de l’Intégration régionale et de la Francophonie de 2019 à 2021.
Au-delà d’avocat et d’homme politique, le premier attribut qui vient à l’esprit de celui qui découvre Pépin Guillaume Manjolo, c’est penseur, penseur au travers du verbe et de la plume.
Proche du regretté philosophe et théologien Godefroid Mana Kangudie, dit « Ka Mana », il est l’auteur de six ouvrages philosophiques publiés aux éditions Mabiki, dont le dernier en date est « Mutumbu 99 ».
Enfin, pour les adeptes des réseaux sociaux, Pepin Guillaume Manjolo c’est aussi des aphorismes à découvrir au quotidien.

Thérèse Ngalula [Lisolo]

Belge d’origine congolaise, Thérèse Ngalula est arrivée à Bruxelles à l’âge de 5 ans où elle a effectué toute sa scolarité.
Elle a étudié avec succès le dessin à la Cambre et dans la foulée, obtient son agrégation pour pouvoir enseigner l’art plastique.
Veuve à 25 ans, Thérèse Ngalula a dû réorganiser toute sa vie et l’art a été son refuge, son réconfort… elle rêvait de devenir artiste, d’enseigner et de créer des robes. A sa plus grande surprise, ces rêves sont devenus réalité: Thérèse a créé Mangue Citron, sa marque de vêtements et accessoires, sans pour autant abandonner la peinture, la sculpture et la céramique.
Dans son costume de professeur en habillement, voici comment elle transmet sa passion: « La couture, c’est comme un puzzle en 3D. Si vous êtes capables de faire un puzzle, vous pouvez coudre tout ce que vous voulez! »

Georgine Dibua [Lisolo]

Georgine Dibua est la coordinatrice de BAKUSHINTA, une association qui promeut les cultures de la RDC.
Depuis 2010, l’association organise un de ses événements clés qu’est la commémoration en hommage aux anciens combattants congolais des deux guerres mondiales.
Ces commémorations ont conduit à l’exposition: Les oubliés des guerres, exposition consacrée à la participation des congolais ainsi qu’à l’effort de guerre fourni par le Congo.
Afin de déconstruire l’histoire coloniale profondément ancrée dans l’espace public belge, des « visites guidées décoloniales » font également partie des activités qu’organise BAKUSHINTA.

Lola Demoulin [Mikanda]

Notre invitée s’est formée toute seule à l’écriture, le fruit d’une réelle passion.
C’est en 2003 qu’elle publie son premier livre, avec comme titre « La tête de ma rivale ». Elle enchaine en 2006 avec un second livre intitulé: « Lettre à mon journal intime ». Son troisième livre est publié en 2008, il raconte une part de l’histoire du Congo, et celle de son propre vécu. Son titre: « Fillette sous Mobutu, le passé ne meurt pas ». Elle enchaîne en 2011 avec le livre: « L’arbre à palabres » . En 2018 paraît son livre: « Gloria, au nom de la coutume ».
Elle est en passe de sortir un nouveau livre cette année, peut-être va-t-elle nous l’annoncer aujourd’hui.
Elle s’appelle Lola Demoulin. On l’appelle aussi Mama Mapassa.

Rosy Sambwa [Lisolo]

Rosy Sambwa est styliste et conseillère en image.
Après ESMOD Paris (l’École supérieure des arts et techniques de la mode), elle a suivi une formation de joaillerie contemporaine à Florence.
Rosy s’est spécialisée dans le conseil avec une approche culturelle du vêtement. A cet effet, elle donne des formations sur le DRESS CODE et la manière dont les vêtements sont utilisés, à travers les siècles, comme outils de communication et de pouvoir.
Rosy Sambwa est également créatrice de bijoux.

Bienvenu Sene Mongaba [Mikanda]

C’est un monsieur qui touche à tout.
Il est chimiste: il a traduit en 2008 le tableau de Mendeleïev en lingala.
Il est linguiste, porteur d’un doctorat en langues et cultures africaines.
Il est professeur des universités, il a produit le Sene Mongaba, le dictionnaire qui traduit le français dans les quatre langues nationales congolaises.
Il est le fondateur de l’asbl MABIKI, traducteur, éditeur, fondateur de l’Institut Sene Etienne à Kinshasa.
On le retrouve à Bruxelles professeur de lingala, en particulier à l’école culturelle congolaise KUWA. Un projet qui apprend la culture du pays d’origine aux jeunes enfants de la diaspora. Il n’en finit pas de chercher, de réfléchir, de nous surprendre, et de mettre en pratique ses recherches et ses théories.
C’est un voyageur infatigable entre Bruxelles et Kinshasa, où se déroulent ses activités.
Bon, et si tout simplement on s’adressait à l’écrivain. Car oui, au milieu de toutes ces activités, il trouve aussi le temps d’écrire, et de produire des romans.
Il s’appelle Bienvenu Sene Mongaba.

Bijou Thiunza [Lisolo]

Née à Kinshasa en 1979, Bijou a fait ses primaires à l’école belge de la même ville. Suite au pillage de 1991, elle débarque en Belgique avec sa famille.
Après sa licence en Sciences-Économiques de l’ULB en 2003, elle retourne travailler dans le Katanga où elle fait ses premiers pas au sein de la Trust Merchant Bank.
En 2011, elle revient en Belgique où elle est engagée à la BNP Paribas Fortis successivement comme conseiller commercial puis, comme gestionnaire d’un portefeuille de clients professionnels.
Bijou Tshiunza assure également la présidence du réseau interne de la banque, Friends of Africa qui a pour objectif de promouvoir la diversité multiculturelle.
En 2019, désirant mettre au service de son pays d’origine l’expertise acquise tout au long de son parcours, elle crée une coopérative d’épargne et de crédit dénommée MiCroDev Kinshasa.