C’est la mise en perspective en 5 minutes d’un(e) citoyen(e) de la communauté africaine qui se valorise par son emploi ou tout autre activité justifiant ses revenus.
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C’est la mise en perspective en 5 minutes d’un(e) citoyen(e) de la communauté africaine qui se valorise par son emploi ou tout autre activité justifiant ses revenus.
Notre invité nous vient du Canada, pays dans lequel il est établi.
D’abord initié par son père, c’est durant ses études au Collège de la fraternité de Kikwit en RDC, qu’il attrape la passion de la lecture et de l’écriture. C’est parait-il en jouant dans une pièce de théâtre, que lui viendra sa seconde vocation pour le droit, dont il va suivre les études universitaires, et en faire sa profession. Il aime citer sa mère, à qui il doit les valeurs qui sont les siennes: la justice, mais aussi le dépassement de soi, l’abnégation, la loyauté.
A travers le roman, il interroge l’histoire et la mémoire du Congo, et invite à la réflexion, en alliant la réalité à la fiction. Il ajoute à cela une narration dont il a le secret, et qui fait de lui aujourd’hui l’un des plus grands romanciers du Congo. Il refuse cependant de limiter sa pensée. Il a un regard ouvert au monde, avec des sources d’inspirations qui viennent de tous les continents, de Sony Lansi Tabou, à Milan Kundera, en passant par Valentin-Yves Mudimbe, ou encore Fiodor Dostoïevski.
Le livre dont il fait actuellement la promotion « Dans le ventre du Congo », aborde l’histoire coloniale entre la Belgique et le Congo.
Notre invité se nomme Blaise Ndala.
Belge d’origine congolaise, Louise Ngandu est en Belgique depuis 1982.
Licenciée en Sciences politiques/Relations Internationales de l’ULB et Maître en Management Public à Solvay, elle est, depuis 1999, fonctionnaire au Service Public Fédéral Intérieur.
Engagée dans la cause des femmes et la problématique des migrations africaines en Belgique, Louise Ngandu est Membre fondatrice et Présidente d’honneur de l’Union des Femmes Africaines (UFA); Cofondatrice et membre du Cercle Yaguine & Fode; Marraine de DC-RACIN, Dynamique des jeunes Congolais et enfin, Co-Fondatrice et Présidente de « Aire de Femmes ».
Louise Ngandu est Lauréate du Prix Femme de paix 2012 ainsi que Citoyenne d’honneur à la Commune Bruxelloise de Woluwé St-Lambert.
Son dernier ouvrage s’intitule: « Ma lignée, telle une plante de courge ».
C’est la mise en perspective en 5 minutes d’un(e) citoyen(e) de la communauté africaine qui se valorise par son emploi ou tout autre activité justifiant ses revenus.
Fidia Samba, plus connue sous son nom de scène de FIDIA, est guitariste et chanteuse, auteure-compositrice, d’origine sénégalaise.
Fidia développe un style musical qui est une fusion entre l’afro-pop acoustique et le reggae.
Ses premiers pas dans la musique, elle les fait dans le hip-hop avec le groupe de rap sénégalais Kaadu Gui Possee. Elle participe par la suite à plusieurs projets d’album, toujours dans le Rap et le Hip-hop avec le rappeur sénégalais Alto, puis avec le chanteur Doudou Mah.
En 2020, Fidia entame son premier projet personnel: elle enregistre son premier EP composé de 5 titres en collaboration avec des musiciens d’origine congolaise et rwandaise à Bruxelles.
Pour conclure, Fidia est non seulement une artiste au futur prometteur mais à coup sûr, elle marche sur les pas de ses aînées Fatoumata Diwara et Nina Simons.
Chanteur et musicien Guinéen, Mory Kanté est né le 29 mars 1950 à Albadaria en Guinée française. Il est issu d’une longue lignée de griots mandingues.
A l’âge de 15 ans, il ira vivre chez sa tante, célèbre griotte à Bamako, où il va se familiariser avec le chant et le balafon. Chez cette tante célèbre, Mory sera également initié à la kora.
Au milieu de l’année 1968, il quitte l’école pour intégrer l’Institut des Arts de Bamako. Un an plus tard, il met fin à sa formation. Il faut dire que le musicien n’aime pas se sentir en cage.
A 25 ans, Mory Kanté remporte le trophée de la Voix d’or au Nigéria. Deux ans après, il décide de se lancer en solo.
L’envie d’aller en Europe pour se renouveler se fait sentir et l’artiste décide alors de se rendre, « sans-papiers », en France. Il rallie Paris en 1984 où il enregistre « Mory Kanté à Paris », qui est un succès et qui lui vaut de multiplier les concerts en Europe. C’est sur cet album qu’apparaît la première version de « Yéké Yéké ».
2001 – Rencontre avec Bawayi Balokola et participation à la Zinneke Parade 2002 la Zinnode des Esprits de l’atelier Bandaka.
2003 – Il est Co-Fondateur du Ballet Monyama qui deviendra plus tard Le Ballet Langi de Bruxelles.
2005 – Lancement test du Festival Maisha en décembre alors que la 1ère édition a lieu en juillet 2006 sur le site du marché couvert des abattoirs d’Anderlecht.
2015 – Pierre Linden rejoint Julia Events et devient chroniqueur à Matongué Tv.
2019 – Il est chroniqueur de l’émission Radiografi de oncle Kinch sur radio Panik.
2020 – L’émission « Sous l’Ombre du Baobab » voit le jour sur Radio Publik.
2022 – Mister Maisha, accompagné de Ya Tessa et Bruno, lance WAP – « World Art Production ».
Rhode Makoumbou est née à Brazzaville (le Congo d’en face) en 1976.
Depuis sa tendre enfance, elle a été initiée à la peinture par son père, le peintre David Makoumbou. Elle s’est réellement engagée dans l’art à partir de 1989.
Elle peint généralement au couteau. La variété de ses toiles s’illustre dans un style nettement africain mais également influencé par les courants de l’art réaliste, expressionniste et cubiste.
Depuis 2002, Rhode Makoumbou a créé de nombreuses sculptures en matière composée, représentant les métiers des villages qui tendent à disparaître.
À partir de 2003, Rhode a entamé une importante carrière internationale et expose maintenant dans le monde entier.
En 2018, sa dernière œuvre importante a été la réalisation de la sculpture de Patrice Lumumba qui a été présentée à Bozar et au Kaaitheater à Bruxelles.
C’est dans la province de l’Equateur, en RDC qu’il est né en 1948. S’agit-il d’une prémonition, il reçoit le petit nom de Nganga…
Quelques années plus tard, après des études au Congo, et ensuite en Belgique où il s’installera, il deviendra en 1977 un ‘monganga’, c’est à dire un docteur. C’est en effet en tant que gynécologue-obstétriciens qu’il exercera toute sa carrière à l’hôpital de Braine l’Alleud, avant de prendre sa retraite en 2018. Le chemin n’a pas été facile, balisé d’efforts, de travail et de sacrifices. A sa manière, il est le gardien d’une mémoire.
Ayant par exemple connu l’époque de l’indépendance du Congo en 1960, jusqu’à son départ pour Bruxelles en 1969 sur un vol de la Sabena. On peut s’imaginer ce qu’il a fallu traverser, pour étudier, pour terminer l’université et pour trouver du travail.
Son leitmotiv: « Si d’autres y sont arrivés, pourquoi pas moi ».
Sa part d’histoire, il nous la raconte dans son livre édité en 2020 « Je m’en souviens ». Nous devons ce devoir de mémoire, à la promesse qu’il avait fait à son petit-fils Amon, de raconter le parcours de sa vie.
C’est un plaisir pour nous de présenter le Dr Paul Bosuma.
Après un Graduat à l’ISP Gombe de Kinshasa en 1983, une Licence en Sciences Sociales à l’Institut Pédagogique National de la même ville en 1987, Madelaine Bitshilwalwa a décroché sa Licence Spéciale en coopération et Développement à l’Université Libre de Bruxelles en 1996.
De 1978 à 1987, elle est professeur d’histoire.
En 1991, Madeleine crée KIN UP asbl dont elle préside la destinée jusqu’à ce jour et qui a pour objet, l’encadrement des jeunes des rues de Kinshasa.
En 2007 voit le jour Shaumba Sculpture: la Femme qui dit Stop aux violences.
Madelaine Bitshilwalwa est Femme de paix du Royaume de Belgique en 2014 alors qu’en 2018, elle reçoit le Prix de la femme entrepreneur de Bruxelles.